Session digitalisation

Après avoir programmé un décodeur sonore neuf avec le lokprogrammer ESU et la platine pour une client j’en profite d’avoir le lokprogrammer de sortis pour programmer le son sur ma dernière digitalisation à savoir un Dooglebug un autorail américain fonctionnant au gaz.

J’ai également profité d’avoir ouvert la caisse pour ajouter des personnages à l’intérieur.

Mise en ligne de l’académie Espace Train Miniature

Aujourd’hui c’est un grand jour pour moi, en effet je viens de mettre en ligne l’académie Espace Train Miniature.

Laissez-moi tout d’abord vous expliquer le concept de cette académie. Le but avec l’académie, c’est de proposer à ceux qui le souhaitent d’aller plus loin dans leur pratique du modélisme, de gagner du temps, de bénéficier de toutes les astuces que je connais et que je prend le temps de partager sous forme de vidéos, d’audio ou encore de texte.

Vous allez me dire, pourquoi le faire sous forme d’une académie, simplement parce que je souhaite regrouper en un seul endroit l’ensemble du savoir que je souhaite transmettre. Mais aussi car j’essaye de faire une synthèse de tout ce que j’ai pu apprendre pendant les nombreuses années de pratique du modélisme dans le but de vous aider à gagner du temps et à progresser plus vite. Oui c’est un service qui sera payant, mais c’est un prix qui sera le plus contenu possible dans le but d’une part de couvrir les frais (lié au site et aux plateforme utilisé) mais également de permettre de vous garantir une qualité.

Rassurez-vous, le site continuera de mettre à disposition un grand nombre d’astuces sous forme d’articles gratuitement, j’ai juste créer l’académie pour essayer de répondre au sollicitations parfois très nombreuses par email qui me demande de l’aide sur un point précis. J’essaye d’y répondre dans la mesure du possible mais devant la récurrences des questions il me semble pertinent d’essayer d’apporter une réponse plus globale.

Au jour d’aujourd’hui, la première formation en ligne est une formation qui vous permet d’apprendre à digitaliser vous mêmes vos locomotives. Le prochain contenu à venir sera un contenu concernant la conception du plan de votre réseau.

N’hésitez pas à m’aider en me suggérant du contenu.

Les possibilités de l’informatisation du réseau

Certains d’entre vous connaissent peut-être Renaud Yver.
C’est un modéliste de talent qui a publié il y a quelques temps (3ans pour être exact mais je l’avais loupé à l’époque) une vidéo résumant bien les différentes étapes nécessaire à l’informatisation du réseau, ainsi que les possibilités qui sont offerte par ce dernier une fois l’ensemble terminé.

Le logiciel utilisé, Train Controler (qui bénéficie d’une traduction française bénévole) est disponible pour la modique somme de 400 à 600€ suivant la version pour les utilisateurs de Windows uniquement. La version d’entrée de gamme est trop limité malgré sont prix de 200€.

L’intérêt de cette vidéo est de montrer au plus grand nombre les étapes nécessaire pour informatiser le réseau.

Ces dernières sont à la porté de tout un chacun qui se donne le temps et qui a envie d’apprendre.

Le résultat montré dans cette vidéo est quelque chose qui ne peut s’obtenir que avec de longue heures de programmation et de test du logiciel une fois le réseau construit.

Il est par exemple nécessaire de programmer finement chaque locomotive dans le logiciel. Ce qui prend facilement 1h par locomotive.


Maintenant vous avez les éléments en mains pour prendre la décision de ce que vous souhaiter faire avant de vous lancer, car si ce qu’il montre vous fait peur et vous semble insurmontable, il vaut parfois mieux s’abstenir que d’aller à la catastrophe.

La conséquence est qu’il vous sera potentiellement nécessaire de revoir à la baisse vos ambitions.

C’est à vous de bien réfléchir où vous voulez vous rendre avec votre réseau et surtout y trouver du plaisir tant dans la construction que surtout dans son utilisation ou le jeu qu’il vous permettra une fois abouti et c’est cela le plus important.

Câblage d’un cœur d’aiguillage polarisé

Vous ne savez pas comment câbler correctement un aiguillage avec un coeur alimenté ?

Aujourd’hui nous allons voir quelles sont les solutions qui s’offrent à nous pour en finir une fois pour toute avec cet épineux problème.

Pourquoi utiliser un cœur alimenté pour un aiguillage ?

Tout simplement pour ne pas avoir de lacune électrique au niveau de la zone de croisement entre les deux voies. Cette lacune est la cause de nombreux plantage de locomotives en particulier lors de circulation à basse vitesse sur un aiguillage.
Surtout en digital où la prise de courant est encore plus sensible surtout si vous avez des locomotives sonorisés.

Deux méthodes sont disponible pour réaliser cet épineux câblage.

Première méthode : la méthode classique commande du cœur avec le moteur d’aiguillage

Pour réaliser l’ensemble il vous faudra un moteur d’aiguillage avec un contact disponible. Ce contact alimentera le cœur de l’aiguillage à la bonne polarité en fonction de la position de ce dernier.

Pour réaliser ce câblage il réaliser les étapes suivantes :

-Souder un fil au niveau du cœur de l’aiguillage.

– Isoler les deux rails à la limite de l’aiguillage partant du cœur.

– Souder un fil sur chaque rail pour réalimenter le cœur ou récupérer l’alimentation sur le bus d’alimentation du réseau.

– Réaliser le branchement sur l’inverseur (attention au sens sinon c’est le court-circuit assuré !!!! )

Voir le schéma suivant pour les opérations à réaliser.

Le cour est isolé et réalimenté en fonction de la position de l’aiguillage

Le plus Espace Train Miniature :

Entre les lames et le cœur couper chaque rail proprement avec une disqueuse.

Réalimenter les tronçons de rail avec les rails adjacents. Il est possible de réaliser cela par le dessous du rail pour avoir quelque chose d’invisible. Il faut juste penser à le faire avant de poser la voie.

Cette solution améliore grandement l’alimentation générale de l’aiguillage dans le temps.Inconvénients de cette solution :

  • Impose de motoriser l’aiguillage
  • Complexifie un petit peu le câblage du moteur et impose certains choix de motorisation pour avoir le contact
Câblage d’un cœur avec reprise d’alimentation pour les lames

Seconde méthode : Un module électronique pour simplifier tout cela

Pour réaliser l’ensemble il vous faudra un module électronique de type HexJuicer (pour 6 aiguillages), DualJuicer (pour deux aiguillages), MonoFrogJuicer (pour un aiguillage) ou équivalent disponible par exemple chez Tams Depot Valley ou chez Boutique Train sur commande. L’objectif de ce module est d’alimenter entre 1 et 6 cœurs d’aiguillages à partir du bus d’alimentation DCC digitale. Ce module fonctionne uniquement en alimentation DCC digitale !!!

Son principe est de détecter et de traiter le cours circuit au moment du franchissement de la roue avant que la centrale ne détecte le court-circuit permettant ainsi au train de passer sans s’arrêter.
Aujourd’hui nous appliquons ce module pour un simple aiguillage mais il est aussi possible de l’utiliser sur un croisement fixe, une boucle de retournement (prix de reviens moins intéressant qu’un simple module de boucle de retournement type LK 200 Lenz par exemple)… Bref c’est le module couteau suisse de la gestion de court-circuit en digital !

Pour réaliser ce câblage il réaliser les étapes suivantes :

-Souder un fil au niveau du coeur de l’aiguillage.

– Isoler les deux rails à la limite de l’aiguillage partant du cœur.

– Connecter le bus d”alimentation de la voie digitale (JK chez Lenz) au module si ce n’est pas déjà fait

– Connecter le fil en provenance du cœur sur une des entrées du module.

Voir le schéma suivant pour les opérations à réaliser.

Câblage d''un coeur avec un module électronique
Câblage d’un cœur avec un module électronique

Le plus Espace Train Miniature :

Entre les lames et le cœur couper chaque rail proprement avec une disqueuse.

Réalimenter les tronçons de rail avec les rails adjacents. Il est possible de réaliser cela par le dessous du rail pour avoir quelque chose d’invisible. A faire avant de poser la voie.

Cette solution améliore grandement l’alimentation générale de l’aiguillage dans le temps.

Avantages :

  • Possibilité de gérer la polarité sur un aiguillage non motorisé ou sur un croisement
  • Câblage simplifié à 1 seul fil et pas de partie mobile mécanique
  • Compatible avec n’importe quel moteur d’aiguillages

Inconvénients de cette solution :

  • Impose d’avoir un module électronique
  • Fonctionne uniquement en DCC (ce problème n’existe pas en 3 rails)
  • Incompatible avec une exploitation en analogique
Câblage d’un cœur avec reprise d’alimentation pour les lames

Pour aller plus loin télécharger la fiche action et les manuels du Hexfrogjuicer et Monofrogjuicer de Tams Valley Depot traduit en Français par mes soins

Package information concernant l’alimentation des coeurs d’aiguillages

Comment choisir son décodeur digital ?

Vous souhaitez digitaliser une locomotive, mais devant la jungle des fabricants de décodeurs vous ne savez pas quel est le décodeur adapté pour votre machine.

Aujourd’hui, je vais vous expliquer en quelques étapes simples comment choisir un décodeur digital.

1) Votre machine possède-t-elle une prise normalisée appelée “NEM” ?

La photo ci-contre vous montre l’exemple d’une machine, ici une BB 63000 Roco, équipée d’une prise NEM.

Indication sur la boite de la présence d’une prise NEM, dans le cas présent 8 broches (NEM652)

Il existe actuellement 3 types de prises NEM :

— Les prises NEM à 8 broches connues sous le nom officiel de NEM 652. Elles sont les plus courantes pour l’instant dans une machine HO mais cette tendance est en baisse ; elles sont remplacées par la 21 MTC ou la PluX NEM658.

— Les prises NEM à 6 broches connues sous le nom officiel de NEM 651. Elles sont présentes en N et dans les machines HO avec très peu de place — principalement des locotracteurs —

— Les prises à 21 broches connues sous le nom officiel de 21MTC – il s’agit d”un standard utilisé à l’origine par Marklin. Elles sont présentes dans le matériel récent et nouvellement conçu, généralement avec des fonctions supplémentaires, tel que l’éclairage directement installé. Il faut plus de place pour installer un décodeur sur ces machines mais il n’y a pas de fils entre le décodeur et la prise.

— Les prises NEM PluX à 22 broches maximum connues sous le nom officiel de NEM658. Cette norme reprend le principe de la 21MTC mais en s’affranchissant de quelques limitations du standard Marklin. Il s’agit du futur du digital si cette norme est adoptée et utilisée massivement par les fabricants de matériel roulant. L’intérêt de cette norme est de proposer des prises normalisées de 8, 16 et 22 broches dans lesquelles ont peut sans problème installer un décodeur avec éventuellement moins de broches que le nombre maximum prévu. Par exemple on peut mettre un décodeur 8,16 ou 22 broches dans une prise 22 broches. Le nombre de fonctions disponibles sera la variante. Cette norme progresse et se trouve de plus en plus utilisée.

Si votre machine possède une prise NEM vous devez acheter un décodeur possédant une telle prise, sauf à retirer la platine électronique existante. L’installation de votre décodeur en sera grandement facilitée.

Voici des exemples de prises NEM que l’on peut rencontrer sur les machines :

Prise NEM652 8 broches avec prise du décodeur prête à être inséré

Prise MTC21 Marklin

Platine Analogique d’une prise MTC 21 Marklin qui a la forme d’un décodeur 21 broches

Exemple de prise NEM 651 6 broches dans une locomotive en N

En absence de prise NEM, vous avez le choix entre un décodeur avec les fils nus ou un décodeur avec 8 broches dont vous retirez la prise nem et câblez directement les fils.

Si votre machine ne possède pas de prise NEM, cela veut dire qu’elle est de conception ancienne et qu’un certain nombre d’étapes vont être nécessaire pour installer le décodeur. Je reviendrai prochainement sur ce sujet.

2) La consommation de la machine en courant électrique (de traction)

Un des facteurs importants à prendre en compte lors du choix de votre décodeur est la puissance électrique consommée — l’unité est l’ampère (A) — par votre machine lorsqu’elle roule.
Pour connaitre la puissance consommée, il faut utiliser un ampèremètre connecté en série entre la voie et le transformateur. Dans le doute utiliser le calibre le plus important pour ensuite affiner votre mesure.
Une machine HO consomme souvent un peu moins que 1A
En N le plus souvent c’est autour de 0,5A ou 500mA

Ces valeurs sont un ordre d’idée et ne sont pas toujours vérifiées ; il y a des machines très gourmandes.

3) La place disponible pour le décodeur

Le facteur place dans une machine est déterminant dans le choix d’un décodeur. Avant d’acheter votre décodeur, il me semble indispensable d’ouvrir la machine à digitaliser et de prendre les mesures en mm de l’espace maximum disponible pour y installer le décodeur.
N’oubliez pas de prévoir de la place pour le passage des câbles. Le facteur place est parfois très problématique dans des engins tels que des locotracteurs.

4) Machine sonorisée ?
La question du son me semble très importante à aborder au moment du choix d’un décodeur. Installer du son dans une machine implique d’avoir la place d’installer un décodeur plus encombrant que la moyenne, mais surtout de l’espace pour installer un haut-parleur et une caisse de résonance. Ce dernier élément est crucial pour avoir un son audible et de qualité. Un haut-parleur installé sans une caisse de résonance ne vous donnera pas entière satisfaction.
Il est nécessaire de prendre aussi en compte l’aspect surcoût d’un décodeur sonore qui est en moyenne de +100€ par rapport à un décodeur classique.

Ma recommandation concernant le son est aujourd’hui d’installer du son sur les machines à vapeur ou diesel que vous préférez et dans lesquelles vous avez de la place. Il est possible d’avoir du son dans toutes ses locomotives, cela permet d’avoir une ambiance prenante, mais hormis le coût lorsqu’on possède un grand parc, cela peut vite devenir une cacophonie impressionnante.
Mon conseil est sauf cas particulier de concentrer son choix sur certaines machines clés. Soyez par contre sûr que les machines que vous sonorisez seront celles qui rouleront le plus souvent sur votre réseau.

Mes recommandations en terme de choix de décodeur :

Pour les décodeurs sonores, aujourd’hui, mon parc est équipé principalement de décodeur Loksound ESU, mais les décodeurs sonorisés Zimo sont à surveiller de très près. Pour du matériel européen à sonoriser ma recommandation est donc ESU Loksound ou Zimo. J’ai une préférence pour la marque ESU, qui est le fabriquant historique sur le marché Européen et également car je possède un Lokprogrammer me permetant de modifier moi même les réglages des sons.

Pour les décodeurs non sonore, après de multiples essais, je travaille principalement avec les décodeurs Lenz qui ont le grand avantage d’avoir une garantie à vie. C’est-à-dire qu’en cas de problème sur un décodeur vous le renvoyez en Allemagne et vous avez un décodeur réparé qui vous revient quelques semaines plus tard. Votre seul coût : les frais de poste d’expédition.

En terme de gamme, j’utilise autant que possible le Standard qui est très polyvalent avec un très bon rapport qualité-prix et d’avoir une empreinte de place réduite. Si vous souhaitez travailler avec une autre marque, je vous recommande soit : Zimo, ESU ou CT-Elektronik.

Gestions des courts circuit en digital : exemple complexe

Un ami et lecteur de ce blog, Laurent, m’a transmis une partie du plan de son réseau personnel comportant deux triangles de retournement. Avec la question suivante : Dois-je utiliser des modules de boucle de retournement et si oui où ?

Cette question est une très bonne occasion de mettre en pratique les solutions proposées dans l’article Evitez les courts-circuits en digital et Câblage d’un coeur d’aiguillage.

Le plan que m’a transmis Laurent est le suivant :Plan Gare LaurentNous avons un cas doublement complexe, car nous sommes en présence d”un double triangle de retournement.

J’ai pris les hypothèses suivantes pour répondre à la question :

– La polarité des voies doubles est identique- Il s’agit d’un réseau de type double ovale.

Dans le cas présent, nous avons besoin de 3 zones d’inversions de la polarité suivant le passage du train. Communément appelé module de boucle de retournement.

Il est possible de placer ces zones de différentes manières voici la solution que je recommande :solution 1 gare LaurentChaque trait rouge représente une isolation double de la voie –chaque rail doit être coupé– pour obtenir un fonctionnement correct du module électronique.

Une autre solution alternative est la suivante les coupures sont cette fois en verte. Là encore, il faut couper chaque rail pour obtenir un fonctionnement correct.Solution Laurent 2Maintenant, nous savons où placer les coupures, mais quel module électronique utiliser ?

Laurent proposait un LK200 Lenz.

C’est effectivement une solution qui fonctionne hormis le fait qu’il en faut 3. Et au prix courant de ce module en France (~65€ en janvier 2014) nous arrivons à un budget de 200€ pour résoudre ce problème.

L’autre alternative que je propose est d’utiliser un module Hexfrogjuicer, disponible sur le site TamsValleyDepot aux USA. Pour le prix de 66€ port inclus depuis la Californie l’ensemble des 3 zones sera géré. Il faudra changer le mode de fonctionnement du module pour le faire passer de la gestion des cœurs vers les boucles de retournement à l’aide des cavaliers (jumper) comme indiqué dans la notice.

Note importante,  avant de vous laisser mettre en œuvre cette astuce, quel que soit l”emplacement choisi pour les zones de commutation et le module électronique, il est absolument indispensable de ne jamais arrêter un essieu d’un train (locomotive ou wagon) sur l’une des éclisses entre la zone normale et la zone de transition sinon un court-circuit se produira inexorablement. Imposant de déplacer le train manuellement et de relancer manuellement la centrale digitale qui aura disjoncté détectant le court-circuit. C’est un paramètre à prendre en compte en fonction de la vitesse des trains, de leur longueur et de la longueur de la zone d’inversion de polarité prévue.

Bon train

10 questions pour bien choisir son logiciel de pilotage de réseau

Vous ne savez pas quel est le plus adapté des logiciels de pilotage informatique pour votre réseau ?

Aujourd’hui, nous allons aborder ce thème et nous poser ensemble les questions qui vous permettront d’arriver à choisir le logiciel.

1) Quelle langue maitrisez-vous ?

Êtes-vous capable d’utiliser un logiciel dans une langue autre que le français ?

En effet, tous les logiciels de pilotage ne sont pas traduits en français.

Les logiciels en français sont les suivants : Train Controler (Freiwald, traduit par un tiers), JMRI, Rocrail (traduction partielle), CDM-Rail, iTrain.

2) Quelles sont vos connaissances en informatique ?

Si vous avez de très bonnes connaissances en informatique, vous pouvez envisager de réaliser des configurations plus complexes. Par exemple, ces logiciels auront besoin de réaliser plus de programmation logique avec parfois jusqu’à un langage de programmation informatique ou pseudo informatique.

3) Quels systèmes d”exploitation utilisez-vous ?

Soyons clairs aujourd’hui, la majorité des logiciels de commande informatique d’un réseau fonctionnent exclusivement sous Windows.

Les exceptions que je connais sont : JMRI, Rocrail, iTrain qui sont compatibles à la fois avec Linux et Mac.

Il reste cependant possible de virtualiser Windows sous un autre environnement.

4) Quel est votre budget ?

Si vous avez 0€ de disponible, vous pouvez tout de même avoir un logiciel, cependant il ne sera pas aussi complet dès sa livraison qu’un logiciel à 500 ou 700€

Les logiciels gratuits disponibles sur le marché sont : CDM-Rail, Rocrail, JMRI, c’est à tester avant d’envisager l”achat d’un logiciel payant.

5) Que souhaitez-vous faire avec votre logiciel ?

Jusqu’à quel niveau d’automatisation souhaitez-vous aller ?

Envisagez-vous de gérer un horaire pour vos trains, gérer des compositions de trains variables, avoir uniquement une partie de vos trains circulant automatiquement, tout est possible c’est à vous de fixer votre limite et vos objectifs.

Cet aspect est important du fait de la présence native ou non dans le logiciel. Par exemple, Train Controler est beaucoup plus complet sur les possibilités d’horaires qu’un logiciel tel que JMRI ou Rocrail (avant développement).

6) Vérifier la compatibilité de votre centrale avec le logiciel choisi

Toutes les centrales ne sont pas compatibles avec tous les logiciels. Par exemple, CDM-Rail ne supporte pour le moment que les centrales Lenz, Intellibox, ESU (en cours de développement).

7) Le logiciel est-il facile à trouver, avec des solutions de support facile ?

Pouvez-vous acheter le logiciel facilement s’il est payant ou avoir simplement un support en cas de problème.

Par exemple, CDM-Rail, Rocrail, Train Controler ont des forums dédiés au support.

8) Existe-t-il une possibilité de tester le logiciel avant de l’acheter s”il est payant ?

La plupart des logiciels sont aujourd’hui disponibles dans une version de démonstration qui sera limitée dans le temps (temps d’utilisation, temps d’utilisation connecté au réseau physique), en fonctionnalité… tout dépend du logiciel. L’achat d’un tel logiciel ne doit pas être réalisé sur un coup de tête.

9) Le manuel est-il disponible dans une langue que vous maitrisez ?

L’importance du manuel pour un logiciel comme celui-ci est capitale, devant la complexité d’un tel logiciel le recours à un manuel est malheureusement indispensable. Ce dernier doit être dans la langue du logiciel, pour éviter toute erreur de traduction personnelle et surtout de compréhension.

10) L’interface du logiciel doit être bien pensée

Il est nécessaire que l’interface du logiciel soit claire et limite le recours au manuel aux cas de configuration très particuliers et complexes.

C’est un point clé d’un logiciel, qui fait la différence entre la corvée d’utiliser un logiciel, et le plaisir de le faire.

Personnellement, aujourd’hui j’ai fait le choix d’utiliser Train Controler, après avoir longtemps regardé du côté d’un logiciel gratuit, pour plusieurs raisons :

a) Un grand nombre d’utilisateurs en France. Avec des amateurs à même de répondre aux questions en cas de difficultés.

b) Le logiciel est rapide à mettre en œuvre, il est complet et permet d’accéder à l’ensemble des fonctionnalités d’une manière progressive.

c) Compatibilité avec un très grand nombre de centrales. J’ai déjà utilisé Train Controler avec une centrale Lenz, ESU, Zimo…

d) Différentes versions du logiciel disponibles. Je vous recommande au minimum la version Silver, voir la Gold si vous êtes exigeant.

e) Le logiciel est en français et le manuel est traduit en Français.

f) Il est bien conçu et permet une prise en main, aussi bien pour un expert, que pour une personne avec moins de connaissances en informatique.

Dites-moi en postant un commentaire ce que vous attendez du logiciel de pilotage informatique de votre réseau. Et si vous avez déjà choisi un tel logiciel ?

10 raisons pour lesquelles vous devriez choisir une centrale digitale Lenz

Vous souhaitez débuter en digital ?

Vous êtes perdu dans la jungle des centrales digitales ?

Vous voulez une centrale qui soit simple et complète.

La centrale digitale Lenz LVZ200 est faite pour vous.

Note : La LVZ100 dispose des mêmes caractéristiques que la LVZ200 par simple mise à jour auprès de Lenz avec le firmware (logiciel de la centrale) en version 4.0

Je vais vous détailler les points qui font que cette centrale est la centrale digitale par excellence pour piloter un réseau :

1) Une centrale largement distribuée

Vous pouvez soit acheter la centrale toute seule. Soit vous la procurer avec un set de départ contenant en plus une commande à main LH 101 (Set 101) . Quelque soit votre choix, il vous faudra ajouté un transformateur tel que le TR 70 de chez Lenz distribuant du 16v pour 70VA.

2) Vous choisissez la commande qui vous convient le mieux

Avec cette centrale vous avez le choix entre 4 commandes différentes :

  • La LH 90 : composé d”un écran affichant un minimum d’informations d’un bouton rotatif pour régler la vitesse, d’un inverseur pour gérer le sens de circulation des trains et de 8 boutons pour gérer les fonctions, l’arrêt d’urgence et la configuration vous avez l’essentiel pour faire circuler vos trains qui est filaires, mais mobiles pour suivre la progression de vos trains sur le réseau. Trouvable uniquement en occasion.
  • La LH 101 (évolution de la LH100) : composé d’un écran plus large (non rétro éclairé dommage), de 4 boutons pour régler la vitesse du train, un bouton pour le sens de marche, et 16 boutons pour la configuration et les fonctions, vous avez une commande toujours filaire permettant d’exploiter l’ensemble des fonctions de la centrale. Cette commande est fortement recommandée si vous utilisez une commande informatique pour vous aider dans le paramétrage de la rétrosignalisation.
  • La multimauss Roco : Je ne vous la représente pas, mais il s’agit pour moi de la commande mobile filaire la plus pertinente pour jouer au train avec une centrale Lenz. De plus vous pouvez tout à fait réaliser une programmation de locomotive avec l’ensemble des fonctions fonctionne avec.
  • En sans-fil en utilisant votre smartphone déjà présent dans votre poche :
    Si vous avez un iPhone/iPod touch, vous pouvez utiliser l’application Touchcab qui vous permet de remplacer une commande filaire uniquement pour l’exploitation.
    Si vous avez un téléphone Android il faudra utiliser une solution passant par un logiciel sur un ordinateur du type JMRI ou Rocrail pour permettre le contrôle des trains.

3) Facile d’utilisation

Une fois la centrale prise en main elle est très facile à utiliser quotidiennement. Un temps d’adaptation sera bien sûr nécessaire pour vous permettre d’utiliser correctement cette dernière. La centrale réagit rapidement et de manière fluide. Vous avez les options nécessaires à la réalisation des opérations dont vous avez besoin et pas plus.

4) Vous pouvez jouer à plusieurs très facilement !

Invitez vos amis, jouer avec vos enfants, vous avez juste à brancher une ou plusieurs commandes sur le bus Xpressnet présent sous deux formes sur la centrale : avec une prise DIN 5 broches et sur le bornier LMAB soit en utilisant une ou plusieurs interfaces LA152 soit en réalisant vos propres prises à partir d’une prise DIN 5 broches que l’on trouve dans les magasins d’électronique.

Note : Vous pouvez ajouter plusieurs commandes jusqu’à un maximum de 128 (en version 4) ou 32 (jusqu’à la version 3.6)  avec cette technique.

5) Le manuel est complet et surtout bien traduit en Français

Le manuel de la centrale est bien écrit en décrivant l’ensemble des fonctions et comment les réaliser. Les options présentes sont bien décrites et facilement accessibles. La traduction du manuel est de bonne facture.L’Ecos ne bénéficie pas du même traitement… Le manuel est mal traduit est en plus il est incomplet ! Certains paramètres techniques sont non documentés un comble pour une centrale haut de gamme…

6) Vous pouvez commander votre train d’une seule main

Contrairement à d”autres centrales, une seule main vous suffit pour tenir votre multimauss et agir sur cette dernière télécommande. La conception de la multimauss vous permet de faire tout cela contrairement à des centrales concurrentes -comme la MRC Prodigy- il vous reste une main de libre pour réaliser les aiguillages ou des manœuvres.

7) 29 fonctions utilisables pour votre décodeur sonore ! Un must

Avec la LVZ 200, vous disposez de 29 fonctions utilisables pour profiter au maximum de votre décodeur sonore — un ESU Loksound par exemple — contrairement à l’Ecos ESU qui ne dispose que de 20 fonctions accessibles.

8) Une évolutivité sans limites

La gamme digitale Lenz vous permet de rajouter des éléments à votre système digital d”une manière progressive. Vous avez envie de jouer à 2 ? 3 ? 4 ? Rajoutez juste une commande supplémentaire sur le bus Xpressnet et vous jouez. Envie d’automatisme la gamme Lenz vous permettent en toute simplicité de rajouter les automatismes que vous souhaitez. Vous voulez connecter un ordinateur ou un smartphone l’interface Ethernet vous permettra de faire cela très facilement.
La LVZ200 dispose maintenant d’un port USB directement dans la centrale pour se connecter à un ordinateur, il reste toujours possible de se procurer en plus l’interface Ethernet

9) Vous bénéficiez de la rétrosignalisation la plus fiable du marché

Le système de rétrosignalisation proposé par Lenz sur le bus RS est certes un peu plus cher à mettre en oeuvre que le bus S88 ou S88N fréquemment utilisé, mais il a un avantage majeur : vous utilisez que 2 fils au lieu de 6 ou 8 pour relier vos modules de rétrosignalisation à la centrale. Et en plus il est plus fiable et moins soumis aux perturbations électromagnétiques qui peuvent arriver avec le S88.

Note : pour les personnes qui sont en possession de l’Ecos, il est très fortement conseillé de ne pas utiliser son port S88 qui ne fonctionne pas bien…

10) Un rapport qualité-prix à toute épreuve

Vous allez me dire avec autant d’avantages cette centrale va me coûter un bras ? Eh bien non, vous pouvez trouver cette centrale seule à partir de 275€ oui c’est tout ! Et à partir de  400€ en coffret filaire LH 101 et 589€ en version sans fil.

Auquel il faut ajouter 70€ pour un transformateur TR 70

Un boitier LA 152 : 27€

Soit pour 562€ une centrale LVZ 200 + LH 101 + TR 80 + LA 152   avec les mêmes fonctionnalités que l’Ecos (650€) avec ses défauts en moins

Alors n’attendez pas, commencez dès aujourd’hui le digital avec une centrale Lenz LVZ 200 !

Evitez les courts-circuits en digital

Aujourd’hui, je me penche sur le cas des modules de boucles de retournement. Ce petit module électronique qui ne fonctionne qu’en digital permet de simplifier le câblage électrique du réseau d’une manière importante. En effet, le digital n’a pas solutionné l’ensemble des problèmes électriques qui pouvaient être rencontrés en analogique sur un réseau 2 rails à courant continu. Il est donc important de savoir comment éviter les courts-circuits en digital.

Une solution technique pour éviter le court-circuit : le module dit de boucle de retournement

Les modules de boucles de retournement ont pour but d’empêcher les courts-circuits sur un réseau digital. Le principe de fonctionnement général de ce module est de détecter un court-circuit et de procéder à l’inversion de polarité suffisamment rapidement pour que la centrale digitale ne détecte pas ce court-circuit et ne déclenche elle-même un arrêt pour cause de court-circuit.

Cet ensemble d’actions est effectué en moins d’une seconde.

Concrètement comment cela fonctionne ?

Le module électronique récupère en entrée les fils en provenance de la centrale ou du booster digital.En sortie le module est connecté à la voie et la section à protéger par deux fils.

Astuce : Il est possible dans le cas où vous souhaitez automatiser votre réseau de réaliser des coupures dans la zone protégée par le module de boucle de retournement.

Pour rétrosignaliser cette section du réseau, il est alors nécessaire de soit utiliser un module de boucles de retournement spécifique (le modèle LDT KSM-SG), soit de connecter les sorties du module de boucles aux bornes voies du module de rétrosignalisation servant à surveiller cette section du réseau.

Les différents cas d’utilisation d’un module de boucle de retournement

 

  • Boucle de retournement à une voie
  • Raquette (deux voies)
  • Triangle de retournement
  • Pont tournant

Boucle de retournement à une voie

L’utilisation de ce module est assez logique et intuitive, car la polarité de la voie n’est pas bonne au niveau de l’aiguillage permettant le raccordement de la voie sur elle-même. En analogique un interrupteur ou un relais était utilisé pour commuter la polarité. Le raccordement d’une boucle de raccordement s’effectue selon le schéma suivant.

Schéma de câblage d’une boucle de retournement avec un module de boucle de retournement

Boucle de retournement à deux voies (raquette)

Avec le digital, un réseau en forme d’os de chien  est en fait un grand ovale. Il y a deux solutions pour câbler électriquement un tel réseau, soit comme un ovale et dans ce cas-là si vous installer des aiguillages reliant les voies entre elles, c’est le drame : court-circuit au passage d’une voie à l’autre ce qu’il ne faut pas faire est illustré sur le schéma précédent. Ce n’est donc pas la solution que je retiens. Je vous propose de câbler avec la même polarité les deux voies. Le problème de polarité se trouve reporté au niveau des boucles appelées communément raquette. Il faut donc les traiter comme s’il s’agissait d’une boucle de retournement à une voie. Le schéma suivant montre le câblage d’une des raquettes, il est à reproduire à l’autre extrémité par symétrie.

Schéma de câblage d’une raquette avec un module de boucle de retournement

Le triangle de retournement

Ce cas de courts-circuits existait déjà avec l’analogique le digital est confronté au même problème. Le schéma suivant propose une solution de câblage pour résoudre ce cas particulier.

Schéma de câblage d’un triangle avec un module de boucle de retournement

 

Le cas du pont tournant

Un pont peut tourner sur lui-même et créer l’inversion de polarité. Pour éviter cela, il faut isoler le pont tournant des voies qui en sortent. Le schéma suivant montre la méthode de câblage à respecter.

Schéma de câblage d’une plaque tournante avec un module de boucle de retournement

Les différents modules de boucles disponibles sur le marché :

Ces modules sont équivalents en terme de fonctionnalité pour détecter le court-circuit ; certains modules proposent en plus une détection intégrée pour l’automatisation du réseau comme le modèle de LDT ou de CDF.

  •  LK 200 Lenz
Prix public constaté : 50 à 60€ suivant les fournisseurs

  • AR 1 Digitrax
Prix public constaté : 30$ (~24€)

  • KSM1 Tams
Prix public constaté : 37,5€ prêt à l”emploi, 25€ en kit

  • KSM- SG LDT
Prix public constaté : 36,9€ en kit, 52,9€ prêt à l’emploi

 

Dispose d’une détection pour la rétrosignalisation du réseau

  •  06004 CDF
Prix public constaté : 36€
Dispose d’une détection pour la rétrosignalisation du réseau
Vous avez maintenant tous les éléments en main pour utiliser au mieux ces modules.
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