Mise en ligne de l’académie Espace Train Miniature

Aujourd’hui c’est un grand jour pour moi, en effet je viens de mettre en ligne l’académie Espace Train Miniature.

Laissez-moi tout d’abord vous expliquer le concept de cette académie. Le but avec l’académie, c’est de proposer à ceux qui le souhaitent d’aller plus loin dans leur pratique du modélisme, de gagner du temps, de bénéficier de toutes les astuces que je connais et que je prend le temps de partager sous forme de vidéos, d’audio ou encore de texte.

Vous allez me dire, pourquoi le faire sous forme d’une académie, simplement parce que je souhaite regrouper en un seul endroit l’ensemble du savoir que je souhaite transmettre. Mais aussi car j’essaye de faire une synthèse de tout ce que j’ai pu apprendre pendant les nombreuses années de pratique du modélisme dans le but de vous aider à gagner du temps et à progresser plus vite. Oui c’est un service qui sera payant, mais c’est un prix qui sera le plus contenu possible dans le but d’une part de couvrir les frais (lié au site et aux plateforme utilisé) mais également de permettre de vous garantir une qualité.

Rassurez-vous, le site continuera de mettre à disposition un grand nombre d’astuces sous forme d’articles gratuitement, j’ai juste créer l’académie pour essayer de répondre au sollicitations parfois très nombreuses par email qui me demande de l’aide sur un point précis. J’essaye d’y répondre dans la mesure du possible mais devant la récurrences des questions il me semble pertinent d’essayer d’apporter une réponse plus globale.

Au jour d’aujourd’hui, la première formation en ligne est une formation qui vous permet d’apprendre à digitaliser vous mêmes vos locomotives. Le prochain contenu à venir sera un contenu concernant la conception du plan de votre réseau.

N’hésitez pas à m’aider en me suggérant du contenu.

Les possibilités de l’informatisation du réseau

Certains d’entre vous connaissent peut-être Renaud Yver.
C’est un modéliste de talent qui a publié il y a quelques temps (3ans pour être exact mais je l’avais loupé à l’époque) une vidéo résumant bien les différentes étapes nécessaire à l’informatisation du réseau, ainsi que les possibilités qui sont offerte par ce dernier une fois l’ensemble terminé.

Le logiciel utilisé, Train Controler (qui bénéficie d’une traduction française bénévole) est disponible pour la modique somme de 400 à 600€ suivant la version pour les utilisateurs de Windows uniquement. La version d’entrée de gamme est trop limité malgré sont prix de 200€.

L’intérêt de cette vidéo est de montrer au plus grand nombre les étapes nécessaire pour informatiser le réseau.

Ces dernières sont à la porté de tout un chacun qui se donne le temps et qui a envie d’apprendre.

Le résultat montré dans cette vidéo est quelque chose qui ne peut s’obtenir que avec de longue heures de programmation et de test du logiciel une fois le réseau construit.

Il est par exemple nécessaire de programmer finement chaque locomotive dans le logiciel. Ce qui prend facilement 1h par locomotive.


Maintenant vous avez les éléments en mains pour prendre la décision de ce que vous souhaiter faire avant de vous lancer, car si ce qu’il montre vous fait peur et vous semble insurmontable, il vaut parfois mieux s’abstenir que d’aller à la catastrophe.

La conséquence est qu’il vous sera potentiellement nécessaire de revoir à la baisse vos ambitions.

C’est à vous de bien réfléchir où vous voulez vous rendre avec votre réseau et surtout y trouver du plaisir tant dans la construction que surtout dans son utilisation ou le jeu qu’il vous permettra une fois abouti et c’est cela le plus important.

Câblage d’un cœur d’aiguillage polarisé

Vous ne savez pas comment câbler correctement un aiguillage avec un coeur alimenté ?

Aujourd’hui nous allons voir quelles sont les solutions qui s’offrent à nous pour en finir une fois pour toute avec cet épineux problème.

Pourquoi utiliser un cœur alimenté pour un aiguillage ?

Tout simplement pour ne pas avoir de lacune électrique au niveau de la zone de croisement entre les deux voies. Cette lacune est la cause de nombreux plantage de locomotives en particulier lors de circulation à basse vitesse sur un aiguillage.
Surtout en digital où la prise de courant est encore plus sensible surtout si vous avez des locomotives sonorisés.

Deux méthodes sont disponible pour réaliser cet épineux câblage.

Première méthode : la méthode classique commande du cœur avec le moteur d’aiguillage

Pour réaliser l’ensemble il vous faudra un moteur d’aiguillage avec un contact disponible. Ce contact alimentera le cœur de l’aiguillage à la bonne polarité en fonction de la position de ce dernier.

Pour réaliser ce câblage il réaliser les étapes suivantes :

-Souder un fil au niveau du cœur de l’aiguillage.

– Isoler les deux rails à la limite de l’aiguillage partant du cœur.

– Souder un fil sur chaque rail pour réalimenter le cœur ou récupérer l’alimentation sur le bus d’alimentation du réseau.

– Réaliser le branchement sur l’inverseur (attention au sens sinon c’est le court-circuit assuré !!!! )

Voir le schéma suivant pour les opérations à réaliser.

Le cour est isolé et réalimenté en fonction de la position de l’aiguillage

Le plus Espace Train Miniature :

Entre les lames et le cœur couper chaque rail proprement avec une disqueuse.

Réalimenter les tronçons de rail avec les rails adjacents. Il est possible de réaliser cela par le dessous du rail pour avoir quelque chose d’invisible. Il faut juste penser à le faire avant de poser la voie.

Cette solution améliore grandement l’alimentation générale de l’aiguillage dans le temps.Inconvénients de cette solution :

  • Impose de motoriser l’aiguillage
  • Complexifie un petit peu le câblage du moteur et impose certains choix de motorisation pour avoir le contact
Câblage d’un cœur avec reprise d’alimentation pour les lames

Seconde méthode : Un module électronique pour simplifier tout cela

Pour réaliser l’ensemble il vous faudra un module électronique de type HexJuicer (pour 6 aiguillages), DualJuicer (pour deux aiguillages), MonoFrogJuicer (pour un aiguillage) ou équivalent disponible par exemple chez Tams Depot Valley ou chez Boutique Train sur commande. L’objectif de ce module est d’alimenter entre 1 et 6 cœurs d’aiguillages à partir du bus d’alimentation DCC digitale. Ce module fonctionne uniquement en alimentation DCC digitale !!!

Son principe est de détecter et de traiter le cours circuit au moment du franchissement de la roue avant que la centrale ne détecte le court-circuit permettant ainsi au train de passer sans s’arrêter.
Aujourd’hui nous appliquons ce module pour un simple aiguillage mais il est aussi possible de l’utiliser sur un croisement fixe, une boucle de retournement (prix de reviens moins intéressant qu’un simple module de boucle de retournement type LK 200 Lenz par exemple)… Bref c’est le module couteau suisse de la gestion de court-circuit en digital !

Pour réaliser ce câblage il réaliser les étapes suivantes :

-Souder un fil au niveau du coeur de l’aiguillage.

– Isoler les deux rails à la limite de l’aiguillage partant du cœur.

– Connecter le bus d”alimentation de la voie digitale (JK chez Lenz) au module si ce n’est pas déjà fait

– Connecter le fil en provenance du cœur sur une des entrées du module.

Voir le schéma suivant pour les opérations à réaliser.

Câblage d''un coeur avec un module électronique
Câblage d’un cœur avec un module électronique

Le plus Espace Train Miniature :

Entre les lames et le cœur couper chaque rail proprement avec une disqueuse.

Réalimenter les tronçons de rail avec les rails adjacents. Il est possible de réaliser cela par le dessous du rail pour avoir quelque chose d’invisible. A faire avant de poser la voie.

Cette solution améliore grandement l’alimentation générale de l’aiguillage dans le temps.

Avantages :

  • Possibilité de gérer la polarité sur un aiguillage non motorisé ou sur un croisement
  • Câblage simplifié à 1 seul fil et pas de partie mobile mécanique
  • Compatible avec n’importe quel moteur d’aiguillages

Inconvénients de cette solution :

  • Impose d’avoir un module électronique
  • Fonctionne uniquement en DCC (ce problème n’existe pas en 3 rails)
  • Incompatible avec une exploitation en analogique
Câblage d’un cœur avec reprise d’alimentation pour les lames

Pour aller plus loin télécharger la fiche action et les manuels du Hexfrogjuicer et Monofrogjuicer de Tams Valley Depot traduit en Français par mes soins

Package information concernant l’alimentation des coeurs d’aiguillages

Gestions des courts circuit en digital : exemple complexe

Un ami et lecteur de ce blog, Laurent, m’a transmis une partie du plan de son réseau personnel comportant deux triangles de retournement. Avec la question suivante : Dois-je utiliser des modules de boucle de retournement et si oui où ?

Cette question est une très bonne occasion de mettre en pratique les solutions proposées dans l’article Evitez les courts-circuits en digital et Câblage d’un coeur d’aiguillage.

Le plan que m’a transmis Laurent est le suivant :Plan Gare LaurentNous avons un cas doublement complexe, car nous sommes en présence d”un double triangle de retournement.

J’ai pris les hypothèses suivantes pour répondre à la question :

– La polarité des voies doubles est identique- Il s’agit d’un réseau de type double ovale.

Dans le cas présent, nous avons besoin de 3 zones d’inversions de la polarité suivant le passage du train. Communément appelé module de boucle de retournement.

Il est possible de placer ces zones de différentes manières voici la solution que je recommande :solution 1 gare LaurentChaque trait rouge représente une isolation double de la voie –chaque rail doit être coupé– pour obtenir un fonctionnement correct du module électronique.

Une autre solution alternative est la suivante les coupures sont cette fois en verte. Là encore, il faut couper chaque rail pour obtenir un fonctionnement correct.Solution Laurent 2Maintenant, nous savons où placer les coupures, mais quel module électronique utiliser ?

Laurent proposait un LK200 Lenz.

C’est effectivement une solution qui fonctionne hormis le fait qu’il en faut 3. Et au prix courant de ce module en France (~65€ en janvier 2014) nous arrivons à un budget de 200€ pour résoudre ce problème.

L’autre alternative que je propose est d’utiliser un module Hexfrogjuicer, disponible sur le site TamsValleyDepot aux USA. Pour le prix de 66€ port inclus depuis la Californie l’ensemble des 3 zones sera géré. Il faudra changer le mode de fonctionnement du module pour le faire passer de la gestion des cœurs vers les boucles de retournement à l’aide des cavaliers (jumper) comme indiqué dans la notice.

Note importante,  avant de vous laisser mettre en œuvre cette astuce, quel que soit l”emplacement choisi pour les zones de commutation et le module électronique, il est absolument indispensable de ne jamais arrêter un essieu d’un train (locomotive ou wagon) sur l’une des éclisses entre la zone normale et la zone de transition sinon un court-circuit se produira inexorablement. Imposant de déplacer le train manuellement et de relancer manuellement la centrale digitale qui aura disjoncté détectant le court-circuit. C’est un paramètre à prendre en compte en fonction de la vitesse des trains, de leur longueur et de la longueur de la zone d’inversion de polarité prévue.

Bon train

10 questions pour bien choisir son logiciel de pilotage de réseau

Vous ne savez pas quel est le plus adapté des logiciels de pilotage informatique pour votre réseau ?

Aujourd’hui, nous allons aborder ce thème et nous poser ensemble les questions qui vous permettront d’arriver à choisir le logiciel.

1) Quelle langue maitrisez-vous ?

Êtes-vous capable d’utiliser un logiciel dans une langue autre que le français ?

En effet, tous les logiciels de pilotage ne sont pas traduits en français.

Les logiciels en français sont les suivants : Train Controler (Freiwald, traduit par un tiers), JMRI, Rocrail (traduction partielle), CDM-Rail, iTrain.

2) Quelles sont vos connaissances en informatique ?

Si vous avez de très bonnes connaissances en informatique, vous pouvez envisager de réaliser des configurations plus complexes. Par exemple, ces logiciels auront besoin de réaliser plus de programmation logique avec parfois jusqu’à un langage de programmation informatique ou pseudo informatique.

3) Quels systèmes d”exploitation utilisez-vous ?

Soyons clairs aujourd’hui, la majorité des logiciels de commande informatique d’un réseau fonctionnent exclusivement sous Windows.

Les exceptions que je connais sont : JMRI, Rocrail, iTrain qui sont compatibles à la fois avec Linux et Mac.

Il reste cependant possible de virtualiser Windows sous un autre environnement.

4) Quel est votre budget ?

Si vous avez 0€ de disponible, vous pouvez tout de même avoir un logiciel, cependant il ne sera pas aussi complet dès sa livraison qu’un logiciel à 500 ou 700€

Les logiciels gratuits disponibles sur le marché sont : CDM-Rail, Rocrail, JMRI, c’est à tester avant d’envisager l”achat d’un logiciel payant.

5) Que souhaitez-vous faire avec votre logiciel ?

Jusqu’à quel niveau d’automatisation souhaitez-vous aller ?

Envisagez-vous de gérer un horaire pour vos trains, gérer des compositions de trains variables, avoir uniquement une partie de vos trains circulant automatiquement, tout est possible c’est à vous de fixer votre limite et vos objectifs.

Cet aspect est important du fait de la présence native ou non dans le logiciel. Par exemple, Train Controler est beaucoup plus complet sur les possibilités d’horaires qu’un logiciel tel que JMRI ou Rocrail (avant développement).

6) Vérifier la compatibilité de votre centrale avec le logiciel choisi

Toutes les centrales ne sont pas compatibles avec tous les logiciels. Par exemple, CDM-Rail ne supporte pour le moment que les centrales Lenz, Intellibox, ESU (en cours de développement).

7) Le logiciel est-il facile à trouver, avec des solutions de support facile ?

Pouvez-vous acheter le logiciel facilement s’il est payant ou avoir simplement un support en cas de problème.

Par exemple, CDM-Rail, Rocrail, Train Controler ont des forums dédiés au support.

8) Existe-t-il une possibilité de tester le logiciel avant de l’acheter s”il est payant ?

La plupart des logiciels sont aujourd’hui disponibles dans une version de démonstration qui sera limitée dans le temps (temps d’utilisation, temps d’utilisation connecté au réseau physique), en fonctionnalité… tout dépend du logiciel. L’achat d’un tel logiciel ne doit pas être réalisé sur un coup de tête.

9) Le manuel est-il disponible dans une langue que vous maitrisez ?

L’importance du manuel pour un logiciel comme celui-ci est capitale, devant la complexité d’un tel logiciel le recours à un manuel est malheureusement indispensable. Ce dernier doit être dans la langue du logiciel, pour éviter toute erreur de traduction personnelle et surtout de compréhension.

10) L’interface du logiciel doit être bien pensée

Il est nécessaire que l’interface du logiciel soit claire et limite le recours au manuel aux cas de configuration très particuliers et complexes.

C’est un point clé d’un logiciel, qui fait la différence entre la corvée d’utiliser un logiciel, et le plaisir de le faire.

Personnellement, aujourd’hui j’ai fait le choix d’utiliser Train Controler, après avoir longtemps regardé du côté d’un logiciel gratuit, pour plusieurs raisons :

a) Un grand nombre d’utilisateurs en France. Avec des amateurs à même de répondre aux questions en cas de difficultés.

b) Le logiciel est rapide à mettre en œuvre, il est complet et permet d’accéder à l’ensemble des fonctionnalités d’une manière progressive.

c) Compatibilité avec un très grand nombre de centrales. J’ai déjà utilisé Train Controler avec une centrale Lenz, ESU, Zimo…

d) Différentes versions du logiciel disponibles. Je vous recommande au minimum la version Silver, voir la Gold si vous êtes exigeant.

e) Le logiciel est en français et le manuel est traduit en Français.

f) Il est bien conçu et permet une prise en main, aussi bien pour un expert, que pour une personne avec moins de connaissances en informatique.

Dites-moi en postant un commentaire ce que vous attendez du logiciel de pilotage informatique de votre réseau. Et si vous avez déjà choisi un tel logiciel ?

Evitez les courts-circuits en digital

Aujourd’hui, je me penche sur le cas des modules de boucles de retournement. Ce petit module électronique qui ne fonctionne qu’en digital permet de simplifier le câblage électrique du réseau d’une manière importante. En effet, le digital n’a pas solutionné l’ensemble des problèmes électriques qui pouvaient être rencontrés en analogique sur un réseau 2 rails à courant continu. Il est donc important de savoir comment éviter les courts-circuits en digital.

Une solution technique pour éviter le court-circuit : le module dit de boucle de retournement

Les modules de boucles de retournement ont pour but d’empêcher les courts-circuits sur un réseau digital. Le principe de fonctionnement général de ce module est de détecter un court-circuit et de procéder à l’inversion de polarité suffisamment rapidement pour que la centrale digitale ne détecte pas ce court-circuit et ne déclenche elle-même un arrêt pour cause de court-circuit.

Cet ensemble d’actions est effectué en moins d’une seconde.

Concrètement comment cela fonctionne ?

Le module électronique récupère en entrée les fils en provenance de la centrale ou du booster digital.En sortie le module est connecté à la voie et la section à protéger par deux fils.

Astuce : Il est possible dans le cas où vous souhaitez automatiser votre réseau de réaliser des coupures dans la zone protégée par le module de boucle de retournement.

Pour rétrosignaliser cette section du réseau, il est alors nécessaire de soit utiliser un module de boucles de retournement spécifique (le modèle LDT KSM-SG), soit de connecter les sorties du module de boucles aux bornes voies du module de rétrosignalisation servant à surveiller cette section du réseau.

Les différents cas d’utilisation d’un module de boucle de retournement

 

  • Boucle de retournement à une voie
  • Raquette (deux voies)
  • Triangle de retournement
  • Pont tournant

Boucle de retournement à une voie

L’utilisation de ce module est assez logique et intuitive, car la polarité de la voie n’est pas bonne au niveau de l’aiguillage permettant le raccordement de la voie sur elle-même. En analogique un interrupteur ou un relais était utilisé pour commuter la polarité. Le raccordement d’une boucle de raccordement s’effectue selon le schéma suivant.

Schéma de câblage d’une boucle de retournement avec un module de boucle de retournement

Boucle de retournement à deux voies (raquette)

Avec le digital, un réseau en forme d’os de chien  est en fait un grand ovale. Il y a deux solutions pour câbler électriquement un tel réseau, soit comme un ovale et dans ce cas-là si vous installer des aiguillages reliant les voies entre elles, c’est le drame : court-circuit au passage d’une voie à l’autre ce qu’il ne faut pas faire est illustré sur le schéma précédent. Ce n’est donc pas la solution que je retiens. Je vous propose de câbler avec la même polarité les deux voies. Le problème de polarité se trouve reporté au niveau des boucles appelées communément raquette. Il faut donc les traiter comme s’il s’agissait d’une boucle de retournement à une voie. Le schéma suivant montre le câblage d’une des raquettes, il est à reproduire à l’autre extrémité par symétrie.

Schéma de câblage d’une raquette avec un module de boucle de retournement

Le triangle de retournement

Ce cas de courts-circuits existait déjà avec l’analogique le digital est confronté au même problème. Le schéma suivant propose une solution de câblage pour résoudre ce cas particulier.

Schéma de câblage d’un triangle avec un module de boucle de retournement

 

Le cas du pont tournant

Un pont peut tourner sur lui-même et créer l’inversion de polarité. Pour éviter cela, il faut isoler le pont tournant des voies qui en sortent. Le schéma suivant montre la méthode de câblage à respecter.

Schéma de câblage d’une plaque tournante avec un module de boucle de retournement

Les différents modules de boucles disponibles sur le marché :

Ces modules sont équivalents en terme de fonctionnalité pour détecter le court-circuit ; certains modules proposent en plus une détection intégrée pour l’automatisation du réseau comme le modèle de LDT ou de CDF.

  •  LK 200 Lenz
Prix public constaté : 50 à 60€ suivant les fournisseurs

  • AR 1 Digitrax
Prix public constaté : 30$ (~24€)

  • KSM1 Tams
Prix public constaté : 37,5€ prêt à l”emploi, 25€ en kit

  • KSM- SG LDT
Prix public constaté : 36,9€ en kit, 52,9€ prêt à l’emploi

 

Dispose d’une détection pour la rétrosignalisation du réseau

  •  06004 CDF
Prix public constaté : 36€
Dispose d’une détection pour la rétrosignalisation du réseau
Vous avez maintenant tous les éléments en main pour utiliser au mieux ces modules.

SPROG le programmateur digital pour vos machines

Aujourd’hui, je vais vous parler d’un article digital offrant des fonctionnalités de programmation avancée de vos décodeurs, mais qui peut aussi être utilisé comme centrale couplée à un ordinateur.

Avec ce produit, vous pouvez programmer depuis votre ordinateur tous vos décodeurs d”une manière très simple et intuitive, sans avoir besoin d’une centrale digitale haut de gamme. C’est par exemple un complément idéal pour une centrale multimauss de Roco et qui permet de lever les principales limitations en programmation d’une multimauss.

Il s’agit du SPROG un petit boitier. Ce boitier se branche en USB à votre ordinateur. Deux fils à rajouter pour l’alimenter et 2 fils vers la voie de programmation et vous êtes prêts à l’utiliser.

Concernant les prérequis logiciels sur votre ordinateur, ils sont simples : un ordinateur avec un port USB, supportant au minimum Windows XP ou ultérieur, Linux ou Mac OS X et avec la machine virtuelle JAVA d”installée.

L’installation se déroule très simplement en suivant le manuel fourni.

La programmation de vos engins moteurs se fait avec le logiciel JMRI et en particulier “Decodeur Pro”. Une fois l’interface prise en main, la programmation de vos machines dans les paramètres les plus complexes devient un jeu d’enfant.

Vous pouvez utiliser le SPROG pour vous faire une base de données de vos décodeurs avec les différents réglages faits sur ceux-ci et éventuellement partager vos fichiers de programmation.

La seconde utilisation possible d’un SPROG est en tant que mini-centrale pour commander vos trains via un logiciel informatique (par exemple RocRail ou JMRI). Pour créer une centrale complète, il vous manque un système de rétrosignalisation avec une connexion informatique directe à rajouter. Cela vous permet de créer un système de commande informatique de votre réseau plus économique qu”en passant par une centrale haut de gamme.

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Le SPROG existe en trois versions :

— SPROG 2 : d’une puissance totale de 1A, il permet principalement de programmer vos locomotives et de piloter un train.

— SPROG 3 : d’une puissance totale de 2,5A, il permet la programmation de vos locomotives et de piloter un petit réseau.

— SPROG Booster : d’une puissance totale de 2,5A, il permet d’augmenter la puissance d’un SPROG 2 ou 3 pour alimenter des réseaux de plus grande taille.

Les différentes versions du SPROG sont disponibles sur le site du distributeur pour la France et la Belgique : boutique train

Les 10 raisons pour lesquelles vous devriez débuter en digital avec un centrale Roco Multimauss

Vous souhaitez débuter en digital ?

Vous êtes perdu dans la jungle des centrales digitales ?

Vous voulez une centrale qui soit simple et vous permette très facilement de faire circuler vos trains sans vous souciez de quelconques automatismes.

La centrale digitale roco Multimauss est faite pour vous.

Note : Fleischmann propose une Multimauss dont les caractéristiques sont en tout point identique à la multimauss roco

Je vais vous détailler les points qui font que cette centrale est la centrale digitale par excellence pour le débutant :

1) Une centrale très facilement disponible sur le marché

Vous pouvez soit acheter la centrale toute seule. Soit vous la procurer avec un coffret de départ en digital. Il s’agit d’une solution économique que je vous recommande, car la réduction proposée par Roco vous permet d’avoir la centrale digitale et un ovale de voie offerts pour le prix du matériel roulant contenu dans le coffret.

2) Un ensemble de fonctionnalités optimum

Il s’agit de la centrale d’entrée de gamme la plus complète en terme de fonctionnalités :

— Accès à 20 fonctions ; très utile pour les décodeurs sonores

— Commande d’accessoires simple

— Base de données de locomotives importante (64 maximum )

— Possibilité de réaliser des unités multiples

— Écran synthétique allant à l’essentiel

— Forte évolution et réutilisation

— Programmation complète de toutes les variables, contrairement à certaines centrales concurrentes- avec un seul bémol : il est impossible de connaitre le contenu des décodeurs. Pour contourner ce problème il faut utiliser un SPROG

3) Facile d’utilisation

Une fois la centrale prise en main elle est très facile à utiliser quotidiennement. Un temps d’adaptation sera bien sûr nécessaire pour vous permettre d’utiliser correctement cette dernière.

4) Vous pouvez jouer à plusieurs très facilement !

Invitez vos amis, jouer avec vos enfants, vous avez juste à brancher une ou plusieurs commandes sur la sortie “slave” de la centrale, vous sélectionnez l’adresse de la machine à commander  et c”est parti.

Note : Au-delà d’une commande supplémentaire, il est nécessaire de rajouter un câble en Y pour dédoubler la prise. Vous pouvez ajouter plusieurs commandes jusqu’à un maximum de 32 avec cette technique.

5) La prise en main de la multimauss est naturelle

Une fois la multimauss dans votre main les gestes sont naturels et fluides.

6) Vous pouvez commander votre train d’une seule main

Contrairement à d’autres centrales, une seule main vous suffit pour tenir votre multimauss et agir sur cette dernière télécommande. La conception de la multimauss vous permet de faire tout cela contrairement à des centrales concurrentes -comme la MRC Prodigy- il vous reste une main de libre pour réaliser les aiguillages ou des manœuvres.

7) 20 fonctions utilisables pour votre décodeur sonore ! Un must

Avec la multimauss vous disposez de 20 fonctions utilisables pour profiter au maximum de votre décodeur sonore — un ESU Loksound par exemple — contrairement à la mobile station trix qui ne dispose que de 9 fonctions accessibles.

8) Une évolutivité sans limite

La gamme digitale roco vous permet de rajouter des éléments à votre système digital d’une manière progressive. Vous avez envie de jouer à 2 ? 3 ? 4 ? Rajoutez juste une multimauss supplémentaire sur la sortie slave et vous jouez. Envie d’automatisme la gamme roco ou Lenz vous permettent en toute simplicité de rajouter les automatismes que vous souhaitez.

9) Vous pouvez réutiliser votre multimauss avec une autre centrale

Si jamais vous trouvez que votre centrale roco ne suffit plus, vous pouvez conserver votre multimauss avec une autre centrale.

Un point fort de la multimauss est la possibilité de la réutiliser avec une centrale plus complète de la gamme roco comme une Z21 ou une multizentrale, mais pas uniquement. Vous pouvez aussi réutiliser votre multimauss avec le système Lenz sur une LVZ 100 / 200 , Ulenbrock sur une Intellibox, ESU sur une Ecos.

10) Un rapport qualité-prix à toute épreuve

Vous allez me dire avec autant d’avantages cette centrale va me coûter un bras ? Eh bien non, vous pouvez trouver cette centrale seule à partir de 150€ oui c’est tout ! Et à partir de 250€ en coffret de départ.

Alors n’attendez pas, commencez dès aujourd’hui le digital avec une centrale multimauss roco ou fleischmann !

Le digital démystifié : le digital sous un angle technique mais accessible à tous

Qu’est-ce que le digital ? Pour certains il s’agit du mal absolu ou du bien ultime.

Laissez-moi tout d’abord enlever une part du mythe qui se cache derrière ce terme barbare pour certains.

Le digital ce n’est ni plus ni moins qu’un moyen innovant de commander vos trains.

Sans vous expliquer en détail le fonctionnement du système, les éléments à comprendre dès maintenant sont

 

  • l’électricité dans la voie se décompose en deux parties :
    • la partie continue, qui sert à fournir la puissance pour permettre aux trains de se déplacer
    • la partie alternative, qui permet de transmettre les ordres aux trains
  • chaque locomotive va posséder une adresse, qui doit être unique
  • il est possible d’avoir plusieurs locomotive sur une même voie non isolée sauf dans un cas particulier sur lequel je reviendrai plus tard
  • Il existe plusieurs standards (ou normes bien que cela soit un abus de langage) ; les deux principaux sont le DCC et le Motorola. Vous pouvez aussi parfois entendre parler de format Selectrix ou FMZ. Il s’agit de protocoles particuliers liés uniquement à une seule marque.
  •  Les accessoires fixes possèdent une adresse qui leur est propre. Les numéros bien que commençant comme le matériel moteur sont distincts. La commande d’un aiguillage à l’adresse 1 ne commandera pas une machine avec l’adresse 1 et réciproquement.
  • Nous sommes dans le monde de l’électronique numérique dont tout n’est qu’une suite de 0 et de 1 pour former des bits. L’utilisateur n’a aucunement besoin d’être un expert en matière informatique pour être capable d’utiliser un système digital mais il est important de ne pas perdre cela de vue car certains points sont assez logiques quand on pense informatique.

Le principe de fonctionnement du système :

 

L’objectif d’un système de commande digitale est de transmettre des ordres à des récepteurs qui les interprètent et agissent en conséquence.
Un tel système de commande doit aussi être capable de recevoir et de traiter des rétro-signaux. Un rétro-signal permet d’indiquer la survenue d’un événement tel que la présence d”un train à tel endroit du réseau.
Les systèmes modernes et de gamme moyenne ou haut de gamme sont aussi capables de dialoguer avec un ordinateur dans le but d’automatiser le fonctionnement de l’ensemble du réseau.

 

Pour communiquer, le système de commande utilise un ou plusieurs “bus” avec au minimum 2 conducteurs (ou câbles). Pour transmettre les ordres aux locomotives on utilise la voie.

 

En parallèle il est utilisé d’autres bus, par exemple pour commander les aiguillages, ou recevoir les informations de rétro-signalisation.

 

Le système de commande digitale envoie des messages aux récepteurs pour leur dire ce qu’ils doivent faire.

 

Un message est composé de plusieurs éléments :

Message

 

– Une adresse : pour dire quel récepteur doit tenir compte de l’ordre qui suit
– L’ordre en lui-même : la vitesse, le sens, l’activation des feux,  les arrêts etc…

– Un dispositif de contrôle : pour éviter la prise en compte d’ordres erronés _ en cas de mauvaise transmission un dispositif de contrôle est prévu dans chaque message.

Les systèmes de commande digitale utilisent le courant servant à l’alimentation des trains pour faire transiter les ordres pour ces même trains. Les signaux d’ordres doivent donc être amplifiés -comme un amplificateur audio pour le son qui sort d’un appareil avant d’aller dans des haut-parleurs- pour cela on utilise des “boosters”.
Suivant le système, ils sont soit intégrés, soit dans un boitier séparé. Il est aussi possible d’avoir plusieurs boosters avec une seule centrale pour augmenter la puissance électrique totale disponible.

 

Entre chaque message d’ordre il est prévu l’envoi d’une séquence permettant aux récepteurs ou décodeurs de savoir qu’un nouveau message va commencer, dans cette suite ininterrompue de 0 et de 1 (les fameux bits). Il existe aussi un code spécial (séquence) indiquant la fin du message. En langage informatique on appelle un message délimité par le code de début et de fin un “paquet”, pour “paquet de données”.

 

La rétro-signalisation un mot qui fait peur :

La rétro-signalisation est un mot derrière lequel se cache quelque chose d’assez simple. Être capable de savoir si une partie de votre réseau (zone appelée canton) est occupée ou non par un train. La technique la plus utilisée pour réaliser la détection du train est de détecter une consommation de courant sur la zone surveillée au moyen d’un petit circuit électronique. Une fois que le module électronique de détection sait si un train est présent ou non, il envoie cette information via son bus de communication ( S88, RS, ou autre nom barbare qui désigne une technologie bien particulière) à la centrale digitale et le plus souvent à l’ordinateur qui est connecté.

Retrosignalisation vous avez dit ?

Nous reviendrons sur les cas où il est nécessaire d’utiliser un tel système dans la suite de cet article.

 

Voila pour la théorie d’un protocole.

 

Le cas des unités multiples :

Il est possible avec un système digital d’avoir des locomotives en unités multiples. L’intérêt du digital pour réaliser cela c’est qu’il est facile de créer les unités multiples et de les supprimer. En effet, en plus de son adresse unique, chaque locomotive peut recevoir une adresse spécifique d’unité multiple. Une fois configurée, elle répond à cette adresse d’unité multiple mais conserve son adresse pour le jour où elle ne circulera plus en unité multiple. C’est facile à faire et surtout vous pouvez avoir deux machines (ou plus) motorisées qui tractent un même train à la même vitesse. En poussant le système à ses limites vous pouvez même envisager de longs trains comme aux USA et répartir les machines dans le train.

Unité multiple de Dash 8 BNSF

Un des corollaires de la gestion des unités multiples est la facilité d”exploitation des rames réversibles. Il est beaucoup plus facile de contrôler une rame réversible en digital qu’en analogique car vous contrôlez le point d”arrêt de la machine n”importe où sur le réseau par rapport à la détection qui est fait de la voiture pilote.

Je pourrai encore vous en bassinez pendant 10 pages mais ce qui m’importe surtout c’est de vous expliquer le côté pratique du digital est comment l’utiliser au mieux.
Passons maintenant à la pratique et aux différentes utilisations possibles du digital.

 

Le digital simple :

Il s’agit de l’approche la plus attractive du digital et aussi la plus simple. Dans cette configuration, la centrale digitale est connectée au réseau avec deux fils comme pour n’importe quel transformateur. Vous installez autant de décodeurs que vous avez de machines. Chaque machine équipée peut circuler en simultané sur votre réseau avec une gestion indépendante de la vitesse. Cependant, il n’y a aucun système anti-collision. Avec cette approche vous pouvez très simplement commuter en analogique pour faire circuler une machine non équipée.

 

Cette approche du digital est adaptée pour faire circuler quelques trains en simultané et en particulier sur un petit réseau. Vous avez un système très simple à mettre en œuvre et fiable.

Le digital simple avec automatisme :

Avec cette approche vous reprenez le concept précédant, auquel vous ajoutez de la complexité avec de l’électronique pour contrôler vos trains. Il vous est nécessaire de découpez votre réseau en cantons suivant le principe retenu par vos modules électroniques. C’est un système qui en plus de coûter cher vous impose de tirer de nombreux fils entre les modules. Bref vous recréez une partie de la complexité de l’analogique que vous avez choisi de quitter en installant de nouveaux fils. Vous êtes limités et vous ne pouvez pas gérer les situations complexes ni la signalisation autre que rouge/vert. Par contre vous avez un système anti-collision.
Cette approche du digital est pour moi une mauvaise solution -tout du moins dans l’état des produits disponible sur le marché car sur le papier elle est au contraire séduisante- elle combine les problèmes de l’analogique -à savoir la quantité de fils- et fait perdre une grande partie des avantages du digital. Elle est de plus très coûteuse. Le matériel actuellement sur le marché ne permet pas de conseiller cette approche sauf dans des cas très spécifiques.

Le digital informatisé :

C’est une approche qui peut faire peur et ce n’est pas totalement faux. Cependant, avant de partir en courant lisez ce qui suit jusqu’à la fin. Ne le cachons pas, pour réussir dans cette approche, il est nécessaire d’avoir un minimum de connaissances en informatique, car vous allez devoir passer du temps sur votre ordinateur pour configurer des modules électroniques et faire de nombreux essais.
Si vous avez survécu à ce qui précède, tout ce temps passé va vous permettre de découvrir maintenant ce que vous allez pouvoir faire de plus avec le digital informatisé, par rapport aux autres approches.
Il vous permet de contrôler une signalisation française réaliste avec tous les états possibles.
Vous êtes capables de programmer l’exploitation de votre réseau de manière totalement automatique avec des séquences d’itinéraires, des arrêts en gares, …
Le pilotage des trains peut être automatique grâce à l’ordinateur, et si vous le faites vous-même, manuel.
En plus de votre centrale digitale et des locomotives équipées d”un décodeur, pour réaliser tout cela, il vous faut :
– Un logiciel de pilotage informatique de votre réseau
– Des modules de commande pour les aiguillages
– Des modules de rétro-signalisation (ils sont de retour)
– Des modules pour les signaux
– Une interface avec l’ordinateur si votre centrale n’en est pas équipée d’origine

Le monde du digital complexe

Le nombre de modules et les branchements dépendent de votre réseau. Il sera nécessaire de tirer quelques câbles, mais cela sera moins qu’en digital simple automatisé et beaucoup moins qu’en analogique pour réaliser la même chose.

Cette solution est adaptée à partir d’un réseau de taille moyenne qui peut envisager de faire circuler plus de 3 trains en simultané. Pour moi c’est une solution qui n’est que partiellement satisfaisante car elle est complexe, dans le sens où il faut impérativement utiliser un ordinateur car il possède l’intelligence de savoir où sont les trains et l’occupation des voies. Les quelques essais réalisés jusque ici par des industriels sur du matériel hybride permettant de supprimer l’ordinateur ne sont pas encore assez aboutis pour être valables. Je pense à la commande de viessmann dont le principe est excellent mais pas dans la pratique.


C’est bien gentil de parler de digital mais quel est le meilleur moment pour se lancer ? Le moment idéal c’est au début de la construction d’un réseau. En particulier lorsqu’il en est encore au stade de la conception. C’est à ce moment là que vous pouvez encore vous permettre de prendre en compte les spécificités de câblage qu’impose le digital complexe si vous souhaitez automatiser votre réseau.
Mais soyons clairs sur un point : ce n’est pas parce que vous souhaitez automatiser votre réseau qu’il faut foncer sur une technologie et vous lancer dedans tout de suite. Mon conseil est avant tout de prévoir les coupures dans la voie vous permettant de le faire dans le futur et d’étaler vos dépenses et surtout de bien comprendre le digital avant d’attaquer les éléments complexes. Et donc de commencer par faire rouler votre réseau en digital simple avant de l’automatiser.
Si votre réseau existe déjà, suivant l’équipement déjà installé, il vous sera plus ou moins facile de passer au digital. Si vous avez de l’analogique sans automatisme pas de problème majeur remplacez le transformateur par votre centrale digitale.
Si vous avez des automatisme analogique, il vous faudra au préalable les déconnecter pour installer du digital ; par contre, il vous sera plus facile d’installer un digital automatique car il y aura de nombreuses coupures dans la voies. Mais avez vous vraiment besoin du digital si votre réseau est déjà automatisé ???
Choisissez bien votre type de système digital, n’oubliez pas que pour être ambitieux il faut travailler par étapes. En voulant allez trop vite vous loupez des étapes qui peuvent avoir des conséquences importantes.
Cet article a pour but de vous permettre de voir plus clair dans le monde du digital, si après avoir lu cet article vous avez toujours des questions n’hésitez pas à me les poser en écrivant un commentaire en dessous de cet article.
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